Si j’étais Pt.3
Poursuivons cette réflexion partagée, que vous dites « apprécier », du « si j’étais »; et après les secteurs du tourisme et de la restauration, abordons celui des Institutions de l’État.
N’avez-vous pas le sentiment que l’on court après cette pandémie, plutôt que l’inverse? Que l’on tâtonne? Se contredit? On essaye? Et au final, perd du temps et, vraisemblablement des vies?
Avouons-le, c’est plus facile à dire aujourd’hui, en constatant le grand désordre général, qu’hier en pleine progression du PIB dont toutes les élites mondiales saluaient la réussite.
Oui mais, servons-nous, justement, avec humilité de ce cafouillage pour imaginer ce qui pourrait nous sauver une autre fois.
Partons d’un état des lieux, que nous manque-t-il? Savoir. Si, dans le passé, nous avions emmagasiné des connaissances, testé des solutions, modélisé des démarches, nous ne saurions peut-être pas avec exactitude ce qu’il faut faire; mais nous disposerions de sérieux atouts.
Et pour savoir, ou tout du moins s’en approcher, rien de tel que de disposer d’une sentinelle.
Sentinelle? Le dictionnaire définit par groupe de soldats faisant le gué. Exactement, ce dont nous devrions nous doter.
Et vous voulez mon avis? Parce que j’ai une idée, ou tout du moins la possibilité d’une.
Commençons par la définir. Cette sentinelle devrait pouvoir réfléchir sur toutes les crises; qu’elles soient d’ordre économique, sanitaire, social, écologique,…, et autres, à votre convenance.
C’est pourquoi, cette sentinelle devrait disposer des expertises dans tous les domaines précités; et permettre à ces experts de mener toutes les études nécessaires.
De plus, cette sentinelle serait vraiment en fonction pour protéger la population; à qui elle devrait rendre compte directement.
Je précise encore mieux ma pensée?
Une sentinelle pour le peuple et par le peuple, donc élue pour lui et par lui, disposant de moyens lui provenant des recettes de l’État.
Vous avez trouvé?
Transformer le Conseil économique, social, environnemental et culturel, en une assemblée directement élue par la population, doté d’un budget prélevé par l’impôt sur les entreprises et les particuliers, regroupant des listes d’experts, prêts à s’engager pour une durée de cinq ans renouvelable une fois.
Et quand je dis: prêts à s’engager; c’est-à-dire à veiller dans leur domaine 24h/24, 7j/7.
Alors, on poursuit la réflexion?
Prenez bien soin de vous
Jean Misme